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Rud'Est Unity

Webzine dédié aux SUBCULTURES de l'Est de la France ... et d'ailleurs!

FINAL BLAST

Publié le 31 Décembre 2013 par Rud'Est Unity in Interviews - Biographies

FINAL BLAST

Pendant les années 80, le Hardcore Punk est en pleine essor. KROMOZOM 4, HEIMAT LOS, MOPO MOGO, VANDALES, ... sont sur le devant de la scène. Jusqu'à l'arriver, en 1984, de 4 gamins qui débarquent de nulle part, Pontarlier(25), et qui vont redonner un nouveau souffle à la scène HC française. Une musique soignée, vif et énergique avec des textes politisés, je parle bien sur de FINAL BLAST. Retranscription de 2 interviews donnés par "M-Extäz" et "No Government"

FINAL BLAST c'est quoi?! FINAL BLAST c'est ça... Une basse ronronnante et bien présente, une guitare aux riffs ravageurs et mélodique, une batterie qui cogne sec et une voix de gosse reconnaissable entre mille... Rien de bien particulier me direz vous, mais FINAL BLAST est "LE" groupe de HC Punk des années 80! Et plus le temps passe et plus le groupe reste original et d'actualité, aussi bien par leur approche innovatrice que par leur message. Vous avez compris, FINAL BLAST est cher à mon cœur!!! Viser ça!

De plus, quand le groupe s'est séparé en 1986, ROD (gratte) a 15 ans, ZOIZE (basse) a 18 ans, BOUTH (chant) 19 ans et STEPH (batterie) quant a lui, est le plus âgé avec 20 ans! Je n'exagère donc rien en disant que se son des gosses! Et imaginer les une seul seconde sur scène... ça devait être quelque chose!

Le groupe a vu le jour en 1983 à Pontarlier(25), petite ville de Franche Comté où se trouve l'Absinthe et le Pontarlier-Anis (pastis local) et c'est donc terminé, quasiment dans la foulé, trois après. Bouth est parti sur Besançon pour chanter dans ORIGINAL DISEASE, groupe punk hardcore qui comportait plusieurs autres groupes de la région comme VIRUS et DISKONTAKT. Zoize joue pour un groupe acoustique appelé 4GS avec des anciens de DESERT CULTUREL. Steph bat la mesure dans les PORNODIVA et Rod qui grattait pour les TÉTINES ROCK, vie maintenant de la musique dans son groupe de blues intitulé ROD & The SHOTGUN BLUES.

Du coup, vu que je n’étais qu'un gamin quand le groupe a splité, j'ai farfouillé dans de vieux dossier pour dénicher un peu plus d'info sur les FINAL BLAST... et je suis tombé sur deux perles rares! Un interview dans un vieux numéro du fanzine parisien de M-EXTÄZ en 1986 et un autre un peu plus récent des rémois de NO GOVERNMENT. Retranscription des deux interviews.. et on commence avec M-EXTÄZ.

FINAL BLAST

FINAL BLAST

Interview de FINAL BLAST par M-EXTAZ (1986)

M-Extaz: Formation du groupe

Final Blast: Apres une réunion entre 3 bons copains ZOIZE, BOUTH & ROD, FINAL BLAST est né... C'était en septembre 1983. ZOIZE & BOUTH jouaient déjà ensemble alors que ROD venait de Tétine Rock (fête de la zik' 83). Ensemble on décida de jouer de la zik' speed d'influence HC encore inexistant dans notre quartier, Pontarlier. Ce noyau est encore inchangé par contre 3 batteur se sont succédé. Maintenant la formation est définitive.

M.E: Quels sont vos influences?

ROD: Pour moi c'est Discharge, c'est pour moi le plus grand groupe de HC même Broken Bones ne fait pas mieux.

F.B: Le tronc commun de nos influences est le HC, mais on se surprend parfois en écoutant du reggae, du speed métal ou du psychobilly et évidement du punk rock. Sinon notre musique est du HC modéré car rapide & énergique mais sans négliger la mélodie. La musique que nous faisons est la notre.

M.E: Comment faites vous pour (sur)vivre?

F.B: BIN!! On se débrouille comme on peut et je crois que c'est la même galère pour tout le monde

M.E: Quels problèmes avez vous rencontrés pour jouer?

F.B: Au tout début, le problème majeur etait un problème matériel comme tous les groupes. Puis pas de local fixe. C'est en novembre 83 que BOUTH arrive a squatter un local chez ses parents, depuis c'est le QG du groupe. Ensuite il faut se faire connaitre et des gens comme RAK ou Fabrice Rocher nous y aident en écrivant au 'zine. Mais le véritable blème' pour l'instant c'est que nous sommes obligé d'éviter de jouer dans certains endroits pour ne pas avoir de blème' avec des gens trop concerné avec des chansons. De plus, il n'y a pas de dialogue possible, ils ne savent s'exprimer que par la violence... (ndlr: ici FB évoque BATSKIN, alias Serge AYOUB, et toute sa clic de skins fachos. Ils n'ont pas du tout apprécié le titre "Paris Pourri" qui les ridiculise!)

PARIS POURRI

Si tu vas à Paris, méfie toi des neski,
Têtes creuses et poing brandis, une armée de nazis,
Ces putains d'enfoirés, feront tout pour te lyncher,
Te casser les os a coup de trique, adepte de l'orange mécanique

SKINHEAD DE PARIS! POURRI! (x2)

Une hiérarchie, un führer, c'est les règles de ces branleurs,
Leur force c'est leur nombre, tabasser les faibles dans l'ombre
Sous prétexte que tu es un fomb, ils t'enverront à la tombe,
Un keupon c'est sous développé, adepte à la stupidité,

SKINHEAD DE PARS! POURRI! (x2)

Ils se disent néo-nazis, mais sans avoir rien compris,
Si le pénis était au pouvoir, ils serait premier au four crématoire,
Leurs chef est un petit bourgeois, mais ils ne le discutent pas,
Connard on vous encule, adepte de Bruno le nul

SKINHEAD DE PARIS! POURRI! (x2)

FINAL BLAST

M.E: De quoi parlent vos textes?

F.B: Essentiellement de politique car peu de groupe en parle alors que c'est quelque chose primordiale.

M.E: Quelle est la chanson qui reflète le mieux vos idées?

F.B: Je crois que c'est "quelque chose à dire" mais c'est difficile à dire car elle reflète toute nos idées

M.E: N'avez vous pas eu peur de ne plus pouvoir jouer à Paris avec une chanson comme "skin de Paris... pourri"?

F.B: On a pas eu peur de ne plus y jouer car on a jamais jouer à Paris et que c'est mieux ainsi. Il y a trop de skin bête et méchant à Paris. Je n'ai rien contre les fafs mais qu'ils ne viennent pas foutre leurs KAOS dans nos concert.

M.E: Que pensez vous des mouvements nationalistes?

F.B: Je pense que c'est bien d'avoir une opinion différente des autres mais il faut pas en profiter pour foutre la merde et faire chier les autres comme ils le font

M.E: Combien de concerts?

F.B: Début juillet 85 nous on a 8 concerts, si vous voulez nous contacter nous demandons que le prix du déplacement et un toit

M.E: Comment partagez vous le travail?

F.B: La musik' c'est ROD et les textes sont de BOUTH bien que ZOIZE s'y est mis aussi

M.E: Que faites vous en dehors de la musik' et du boulot?

F.B: Bien!! Nous ne faisons rien de speciale. On essai de s'éclater en faisant des petites fêtes un peu partout!! C'est tout

M.E: Les projets de F.B?

F.B: Une 3ème démo avec un son d'enfer et perhap's un 45 t.maxi

M.E: Que pensez vous de la variété?

F.B: Je n'ai rien a dire sur la variété c'est un style de musik' particulier et chacun à le droit d'aimer ce qu'il veut!!!

M.E: Une conclusion...

F.B: NADA!!!!

Cette interview intervient avant la sorti du 45t avec RAPT

Cette interview intervient avant la sorti du 45t avec RAPT

Entretient plutôt sympa mais se qu'on retiendra c'est que les petits gars de FINAL BLAST ont dû avoir pas mal de souci avec Ayoub et ses débiles. Ils se sentent, obliger n'est pas le mot, mais de relativiser sachant peut être qu'ils auront le zine un jour entre les mains.. histoire de ne pas remuer le couteau dans la plaie. Mais quand même, quelle chanson!

Passons au prochain numéro avec les rémois de NO GOVERNMENT. Je ne connais pas l'année mais une chose est sûre, FINAL BLAST a déjà splité. Bouth y est interviewé et revient sur cette période ainsi que sur ORIGINAL DISEASE. C'est parti..

FINAL BLAST

Interview de Bouth (FB) par NO GOVERNMENT

N.G: A cette époque et surtout en France, le HC Punk n'était pas une chose courante. Qu'est-ce qui vous a fait découvrir cette scène?

Bouth: En fait, malgrès la taille de la ville, dès la fin des années 70 il y avait pas mal de personnes sur Pontarlier, un peu plus âgées que nous, qui écoutaient de punk rock, et au contact de certains on s'est naturellement mis à en écouter aussi , puis on a persisté et on a découvert d'abord la vague Oi et les trucs EXPLOITED, GBH ou DISCHARGE, cette fois sans l'aide de personne. Puis en vacances dans le sud avec Steph le batteur, nous avons rencontré Olivier, futur RAPT, qui pour sa part était déjà à fond dans le HC Us, ce qui n'était pas courant en 83, surtout les groupes de Boston comme SSD, FU'S ou GANG GREEN. En fait, je pense que sur le plan musical FINAL BLAST sonnait beaucoup plus british, mis à part peut-être sur la fin.

N.G: Que penses-tu du CD split avec PARIAPUNK?

Au départ, c'est vrai que j'étais un peu réticent, je ne voyais pas trop l’intérêt de ressortir ça alors que de mon côté je n'avais pas trop l'idée de l'écouter régulièrement. En discutant avec les autres ex-membres, on a finalement accepté, et avec le recul je pense que ça n'était pas si déplacé que ça, et que pas mal de personnes y ont trouvé leur compte puisque les 800 copies sont parties assez vite. C'est vrai que le côté "trace laissée derrière soi" est assez gratifiant quelque part

C'est pas frustrant de n'avoir sorti aucune production sans la présence d'un ou plusieurs groupes à vos côtés?

Non, encore une fois, je pense que nous n'étions pas assez mûrs pour sortir un truc vraiment marquant, d'abord pour nous-mêmes, donc pas de regrets de ce côté là. j'ai nettement plus de regrets par rapport à ORIGINAL DISEASE, du moins par rapport à une période particulière. On y reviendra plus loin

Si c'était à refaire, referiez vous un morceau comme "Paris Pourri", vu les ennui que cela vous a amené?

En fait, vu qu'on a jamais vraiment joué en dehors de la région (le plus loin a été Dijon), et notamment jamais en région parisienne, les ennuis en question se sont limité à des menaces téléphoniques. C'est vrai qu'une fois avec 2 potes je me suis fait coincer par BATSKIN près de chez NEW ROSE (ndlr: disquaire et label rock parisien qui signera The CRAMPS, CIRCLE JERKS, LSD,...), et qu'heureusement à l'époque, nous n'avions pas encore enregistré notre 1ère démo avec le morceau coupable. D'un autre côté, je pense que si le problème de skins dans les concert a été résolu, c'est grâce aux groupes qui en parlaient et par là incitaient les gens à réagir, je pense notamment aux BERUS évidemment, dont la popularité à partir de 85 a coïncidé avec la disparition des rasés mal intentionnés.

Quel est le morceau dont tu es le plus fier?

Difficile à dire. En faitje pense que c'est "Paris pourri", pas pour les raisons citées ci-dessus, mais plus parce que c'était le premier morceau du groupe, le premier morceau de notre vie en fait.

Que sont devenus les ex FINAL BLAST?

Zoize le bassiste joue avec les 4GS, un groupe acoustique avec 2 ex DESERT CULTUREL, et bosse dans une petite boite en signalisation. Son frère Steph, le batteur, est informaticien et joue de la basse pour le fun dans un groupe habilement nommé PORNODIVA. Rod, le guitariste, est le seule à vivre de la musique, même si ce qu'il fait n'à pas grand chose à voir avec du punk rock. Mais bon, il réussit à tourner et il faut lui reconnaître ce mérite. De mon côté, je ne fais plus rien en termes de musique. Je fais pas mal de sport, et sinon je suis prof d'anglais au lycéé du coin, d'ailleurs je trouve pas mal de similitudes entre l'enseignement et être sur scène, il y a le même côté vivant et interactif, même si c'est moins défoulant physiquement. Disons pour être plus précis que l’effort est plus de l'endurance que de l'intensité comme ça peut l'être pendant un concert.

Etes-vous encore en contact?

Disons que je vois surtout Steph, surtout quand j'ai un problème d'ordi! Pendant une période, on roulais pas mal en VTT ensemble jusqu'à qu'il trouve que j'appuyais un peu fort. Lui voit souvent Zoize qui habite à une centaine de bornes, et je vois Rod de temps à autre, mais de toute façon nous avons tous une vie sociale qui a évolué.

Vous aviez un certain feeling avec les TROTSKIDS. Ce n’était pourtant pas courant pour un groupe engagé comme le votre, vis-à-vis de ce genre de groupe!

C'est marrant, à l'époque l'idée me travaillait plus que maintenant. Il faut dire que je pense que maintenant le problème existe beaucoup moins en ces termes: d'une part la limite s'est atténué avec les textes introspectifs des groupes US et d'autre part les antagonismes actuels sont plus liés aux compromissions éventuelles avec les majors ou MTV qu'a la nature des textes. En fait, pour tout dire, les TROTSKIDS étaient des gens adorables, avec le coeur sur la main, il est plus facile de s'entendre avec se genre de personnes qu'avec des gens plus politisés mais humainement rébarbatifs.

Parle nous de ce EP avec RAPT.

C'est grâce à eux qu'il s'est fait. Donc à la suite de notre rencontre avec Olivier, on est resté en contact, échangeant des K7 d'autres groupes et des nôtres. Lui de son côté était en contact avec les gens de CHAOS PRODUZIONI, et nous a proposé de partager un EP avec RAPT. Je pense qu'en tout il a dû être pressé 2000 exemplaires en 2 fois, avec 2 pochettes différentes pour ce qui est de l'artwork FINAL, notre 1ère pochette étant réalisée par un pote avec qui je créchais à Besançon, et la 2de version par Roger Mejia, un californien avec qui j'ai correspondu et échangé des disques pendant quelques années, et qui réalise pas mal de flyers sur L.A. Apparement, une version bootleg est disponible aux States, j'espère que celui qui a fait ça m'en enverra un exemplaire, surtout si c'est avec la pochette du 2nd pressage, vu que je ne l'ai pas...

Pochette du split avec RAPT. La 1ère est faîtes à Besançon et la 2nd en Californie par Roger MejiaPochette du split avec RAPT. La 1ère est faîtes à Besançon et la 2nd en Californie par Roger Mejia

Pochette du split avec RAPT. La 1ère est faîtes à Besançon et la 2nd en Californie par Roger Mejia

Quelques mots sur ORIGINAL DISEASE?

Je regrette de ne pas être parvenu à quelque chose de plus probant avec ORIGINAL DISEASE, surtout que je suis persuadée qu'entre 89 et 91 nous avions un gros potentiel. Nous avions des morceaux que je réécoute avec plaisir, contrairement à ceux de FINAL BLAST qui souffraient surtout de ne pas être très bien joués. A partir de 91, l'orientation musicale m'a de moins en moins convenu et j'ai quitté le groupe en 94 alors que les autres membres ont poursuivi 2 ans et même sorti un album que je trouve assez anecdotique comparait à ce qu'aurait donné l'alignement des morceaux de l'âge d'or du groupe. C'est une des grosses sensations d'inachevé dans mon existence.

Quelque chose a ajouter?

Avec le recul; je suis assez content d'avoir vécu cette période du punk en France. Je pense qu'aujourd'hui c'est un style qui est trop rentré dans les mœurs pour procurer l'exaltation de faire partie d'une sorte de société secrète, dans laquelle on connaissait tous les gens qui gravitaient dans ce milieu sur toute une région car ils étaient peu nombreux. Je bosse dans le lycée où j'étais élève, et je me rappelle avoir connu absolument chaque personne qui écoutait du punk rock au bahut, jusqu'à pouvoir dire quels disques il ou elle avait dans sa collection... Aujourd'hui, il y en a tellement, même si la plupart n'écoutent que les produits de grande consommation à la BLINK 182 et qu'ils n'y voient rien de bien subversif. En plus, pour ajouter à la confusion, les fans de techno ont pompé les éléments vestimentaires des hardcoreux des 80's et du début des 90's. J'ai vécu le punk rock comme une expérience hautement initiatique, et même en tant qu'enseignant d'anglais, je pense que c'est ce qui fait, bien plus que les trucs typiquement universitaires, que j'ai développé un feeling au niveau de l'approche de la langue et un ensemble de référence culturelles qui me donne un peu l'impression parfois, même si le terme peut sembler pompeux, d'avoir abouti à quelque chose en tant qu'autodidacte et pas en suivant un chemin déjà tracé. Le punk, même si c'est absolument réfuté en France, a une crédibilité culturelle complètement indiscutable ailleurs, notamment dans les pays anglophones.

FINAL BLAST

Entretient qui tourne à la confession pour Bouth. On retiendra que DISCHARGE a été une source d'inspiration et est cité dans chaque interview comme la référence du groupe, que "Paris pourri" fait encore parler de lui plusieurs années après et que BATSKIN l'aurait coincé, que les TROTSKIDS sont des potes, que le split avec RAPT est sorti sur le label créé par le groupe WRETCHED, CHAOS PRODUZIONI, que ORIGINAL DISEASE est en quelque sorte un échec pour Bouth et que le HC Punk s'étaient mieux avant! Bref...

FINAL BLAST, même si parfois ça semblait un peu bancal, ça reste mythique! A tel point que le célèbre label punk français d'EUTHANASIE RECORDS ont regroupé en une fiche technique leur discographie. Assez classe pour être souligné. Je vous met le lien...

Et pour les incultes qui n'ont pas FINAL BLAST dans leur collection, je mets le lien pour télécharger le split avec les lyonnais de PARIAPUNK. Split pour FINAL BLAST qui regroupe tout les précédents album enregistrer, une sorte de BEST OF! Et aussi quelque passage d'interview des 2 groupes pour Le Monde Libertaire de Lyon en 1997.

Pochette du split PARIAPUNK / FINAL BLASTPochette du split PARIAPUNK / FINAL BLAST

Pochette du split PARIAPUNK / FINAL BLAST

Et pour les plus curieux... voilà un live de ORIGINAL DISEASE enregistrer à Poitiers en 1994, juste avant que Bouth ne quitte le groupe. Et eux aussi ont droit à leur petite fiche technique de chez EUTHANASIE RECORDS regroupant leur discographie. C'est moins fourni serte, mais vous avez même la possibilité de télécharger le EP "Living In The Fast Lane". Allez je vous mets tout ça...

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